Corsaire du Roy (L’Épervier ; 8)

PELLERIN

1742, Canada. Les Français doivent faire face aux insurgés indiens et colons anglais qui leur sont hostiles. Kermeur, jeune et hardi commandant de La Méduse (frégate rapide de la « royale »), est chargé par Louis XV de faire voile au plus vite et leur porter secours. Un temps bloqué à Brest par manque de vent, une escale à Port Louis pour embarquer de mystérieux passagers, et Kermeur appareille vers la haute mer… Mais c’est compter sans Aude de Séverac et ses complices qui ont juré sa perte.

 Ce huitième album de la série L’Épervier est le second du deuxième cycle. Comme les précédents, il est fait de danger, d’intrigues et de grâces féminines. Le scénario est vif et non avare de rebondissements (parfois prévisibles et convenus). Le dessin, toujours aussi précis, est formidablement documenté pour les scènes se passant à Versailles, notamment. À l’opposé, les extérieurs bretons sont un peu sommaires. Peut-être est-ce pour mieux mettre en valeur cette très belle frégate à laquelle il ne manque ni voiles, ni haubans, ni autres poulies. À suivre !