Corps sonores

MAROH Julie

MontrĂ©al, 1er juillet. En ce dĂ©but d’Ă©tĂ©, des hommes et des femmes se prĂ©parent Ă  changer de vie Ă  l’occasion d’un dĂ©mĂ©nagement. Pour chacun d’entre eux, c’est le commencement d’un nouveau cycle, parfois sa fin : dĂ©part, rencontre, Ă©change, liaison, rupture. Les personnages se croisent furtivement, les couples se font, se retrouvent et se dĂ©font.  Julie Maroh expose toutes les facettes de l’amour et de la sexualitĂ©. Toutes les formes de couples, hĂ©tĂ©ros, gays & lesbiens, bisexuels, transsexuels, se croisent dans cette longue chronique de la modernitĂ© amoureuse bĂątie autour de courts chapitres. L’amour s’y rĂ©sume Ă  la sensualitĂ© et Ă  la sexualitĂ©. Les ĂȘtres se cĂŽtoient, s’aiment, vivent et se dĂ©chirent dans les lieux qu’une grande ville occidentale peut offrir, depuis les jardins publics jusqu’aux bars de la communautĂ© homo en passant par des immeubles quelconques. Le banal cĂŽtoie le sordide sans autre volontĂ© que de montrer que toutes les formes de couples se valent. Le dessin aux teintes grises et ternes joue sur les contrastes. Le trait Ă©voque La chair est triste hĂ©las ! et Corps Sonores ne contribue pas Ă  la rendre plus joyeuse. (A.R. et Br.A.)Â