Confessions : conversations avec Serge Raffy.

POIVRE D'ARVOR Patrick

Vingt-cinq ans de prĂ©sentation du Journal TĂ©lĂ©visĂ© de 20 heures, d’innombrables interviews de personnalitĂ©s, l’écriture de nombreux romans, ont fait de PPDA un homme incontournable ; poursuivi avec hargne par ses dĂ©tracteurs, il est estimĂ© des gens avec lesquels il travaille. Au journaliste Serge Raffy qui l’interroge, Patrick Poivre d’Arvor rĂ©pond avec une volontĂ© de distanciation et d’authenticitĂ©. Avouant ne pas aimer son image, il se conforte par des engagements tous azimuts qu’il Ă©voque avec passion. Pudique, il ne rĂ©vĂšle pratiquement rien de sa vie privĂ©e, Ă©voquant briĂšvement ses blessures ou son fils François qu’il a voulu protĂ©ger par le silence. Pas de regrets, ni de rĂšglements de comptes, juste quelques mises au point sur d’anciennes affaires judiciaires. En revanche, il s’interroge sur la dĂ©ontologie de l’information, l’indĂ©pendance de la presse face au pouvoir politique, parle de son engagement humanitaire, de l’activitĂ© littĂ©raire.  Le lecteur n’apprend rien de trĂšs nouveau, ne dĂ©couvre aucun dĂ©tail croustillant, mais apprĂ©ciera sans doute le portrait sympathique d’un homme – le plus regardĂ© de France – ouvert et engagĂ©.