Comme à la fin des contes de fées

GRAMELLINI Massimo

Tomàs est un jeune homme indécis, incapable de s’engager avec une femme. Il vient de rencontrer Ariane qui pourrait être l’âme-soeur, mais, quand il veut annuler leur rendez-vous, c’est elle qui prétexte un empêchement… Poursuivi alors par des inconnus qui le précipitent dans la mer, il se réveille dans un monde parallèle, les « Thermes de l’âme », où il va subir une série d’épreuves qui doivent le délivrer de son passé, lui apprendre à découvrir ses talents et à s’estimer. Alors il pourra aimer. Dans ce premier roman, écrit avant Fais de beaux rêves, mon enfant (NB juillet-août 2013), style fluide et composition en courts chapitres sont déjà présents. Le livre est également inspiré par l’autobiographie de l’auteur, marqué par la mort de sa mère lorsqu’il avait neuf ans et par l’attitude de son père enfermé dans son chagrin. Cependant ici le procédé employé pour raconter le mal-être est une fable fantastique qui tient du songe et d’une parodie de psychanalyse. La référence aux contes de fées est assez artificielle, donne un ton moralisateur et  suscite peu d’intérêt. Mais les amateurs de symboles et de rocambolesque apprécieront peut-être ?