Chapeau perdu.

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Partie se promener sur le chemin qui longe l’immensité du champ de blé, l’enfant se trouve soudain confrontée à la violence du vent et son chapeau s’envole ! Elle court pour le rattraper, et entraîne à sa suite entre les épis serrés, encore verts, du champ de blé. Blés de printemps, mouvants comme une mer qui rejoint à l’horizon un ciel très clair.

À la poursuite du chapeau, il faut pénétrer là, respirer les odeurs, éviter les chardons, découvrir la sauterelle, toute une colonie d’escargots, un monde d’insectes, de chenilles qui grignotent en paix jusqu’à l’arrivée d’un vol de martinets… Il se passe peu de choses dans cet album calme, lumineux, qui invite à regarder ce qu’on ne voit pas d’habitude : la vie secrète d’un champ de blé, la nature dans tous ses états avec les nuances variées du ciel selon l’heure ou le temps qu’il fait. Le grand talent de May Angeli gagne ce pari.