C’est pas moi…

PITTAU Francesco, GERVAIS Bernadette

Couper les cheveux de la petite soeur, renverser le pot de peinture, sauter sur le lit avec le chien… Quel enfant n’a pas fait de grosses bĂȘtises et quel adulte n’a pas entendu la naĂŻve excuse « C’est pas moi » ? Les illustrations s’amusent Ă  rendre encore plus Ă©normes les mĂ©faits du petit garçon, Ă  accentuer le dĂ©sespoir de la victime, Ă  suggĂ©rer le plaisir d’enfreindre. Tout passe dans l’expression de grosses tĂȘtes rondes, stylisĂ©es, surplombant des corps minuscules. Une boule, des yeux immenses, une bouche dĂ©mesurĂ©ment ouverte pour rire ou pleurer et tout est dit. Le dĂ©cor, lui aussi simplifiĂ©, avec quelques aplats de couleur, situe l’essentiel ; l’action se joue Ă  trois personnages, le coupable, sa petite soeur et le chien, tantĂŽt complices, tantĂŽt victimes. Pour rire en famille.

Le pendant « fille »  ou petite soeur existe sous le titre  J’ai pas fait exprĂšs.