C’est pas ma fote, j’ai un trop gros QI : la précocité intellectuelle considérée comme seule cause d’échec scolaire

DÉBARÈDE Anne

Refusant le diagnostic systématique de précocité en cas d’échec scolaire, l’auteure cherche à définir ce qu’est l’intelligence, comment on peut valablement l’évaluer grâce aux approches multiples. En décrivant un cas précis de surdoué en difficulté, elle parvient à le faire progresser, elle explique que chaque cas est unique, analyse en profondeur les éléments complexes entrant en jeu, dévoile quelques pistes et solutions. Prônant pour l’enfant le droit à l’ennui, c’est-à-dire à flâner, elle veut le libérer ; privilégiant l’écoute et le dialogue, elle veut améliorer les relations internes familiales. Psychologue clinicienne, la thérapeute s’interroge aussi sur les rythmes scolaires, sur le manque de souplesse de l’institution. Une appréciation globale de l’enfant et une stratégie précise peuvent l’aider à s’adapter ; la recherche d’une collaboration entre parents, enfants, enseignants et thérapeute est primordiale.

 

Plein de bon sens et d’ouverture d’esprit, l’ouvrage de cette collaboratrice du Monde de l’Éducation, qui a déjà écrit sur la relation parent/enfant, reste accessible même dans sa partie technique. L’ouvrage, réellement constructif, peut fournir un soutien logistique aux parents de surdoués comme aux autres parents.