C’est moi le plus beau

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Reprenant le scénario de  C’est moi le plus fort (LJA, mars 2002), un loup bien nourri se promène dans la forêt ; gonflé d’orgueil, il profite de la peur de ses interlocuteurs pour se faire confirmer sa beauté. Le Petit Chaperon Rouge, les Trois petits cochons, les Sept nains et même Blanche-Neige s’exécutent en tremblant, mais voilà que le loup tombe sur le petit dragon. Profitant de l’absence de la mère du dragon, l’animal tente de prendre le dessus, mais le petit dragon carbonise sa belle toison d’une flamme puissante, agacé d’avoir été de nouveau dérangé dans son jeu de cache-cache avec l’oiseau.

Les enfants sourient déjà de la prétention illimitée du loup, et de ses commentaires, désobligeants mais comiques, en réponse à des personnages de contes bien connus ; et ils jubilent lorsque le loup perd sa superbe. L’histoire à l’illustration vigoureuse peut parfaitement se lire seule, mais elle est encore plus drôle quand l’image fait écho au texte dont elle donne une clé.