Cauchemars. (Carême ; 2.)

BEC Christophe, MOTTURA Paolo

Passionnés d’histoires fantastiques, Aimé Carême et Martinien Fidèle achèvent en train leur voyage vers Lanmeurbourg. Aimé, gravement malade, doit y suivre une cure ; Martinien décide de l’accompagner. Grâce à l’indemnité perçue de la Compagnie du Grand Tunnel (Carême, LJA décembre 2004) les voilà admis dans l’établissement le plus huppé de la ville.

L’amitié s’approfondit, les caractères se précisent dans l’adversité face à une administration tatillonne, à la menace de la mort et à la réalisation de leurs ambitions. Rêves et cauchemars donnent de l’ampleur à un scénario où le spiritisme introduit le fantastique, à l’aise dans une ambiance fin XIXe siècle : train de luxe, thermes, ville où se côtoient gratte-ciel et immeubles hausmaniens, monuments historiques réinterprétés. Les décors baroques, les couleurs ocre, renforcées de rouge dans les épisodes dramatiques créent une ambiance envoûtante. Toujours séduisant, mais plus ancré dans une culture littéraire type.