Buffalo Runner

Une diligence, qui traverse le désert texan en 1896, est attaquée sauvagement. Le père de Mary se retrouve pendu par les pieds et voit sa fille subir les derniers outrages… mais un vieux Don Quichotte solitaire la sauve et la cache. Edmund Fisher, c’est son nom, se prépare à l’attaque du reste de la bande. Entretemps, il raconte sa vie : la guerre de Sécession, son gagne-pain comme tueur de buffles (Buffalo Runner), le meurtre de sa femme Karen. Fisher se sortira-t-il de ce dernier guêpier, et de tout ce qui hante sa mémoire ?

Belle aventure d’un cow-boy solitaire, orphelin devenu aventurier comme il n’en existait plus. Le trait est un peu particulier, les personnages sont décharnés, amaigris.  Souvent les scènes sont sans paroles, coloriées dans les mêmes tons. Ce parti pris stylistique permet une bonne restitution de la misère et de la dureté de l’époque, traversée par quelques fous rêvant de faire fortune et abattus par leur destin. Cervantès n’est pas loin, et l’histoire prend ! (Br.A. et Y.H.)