Bouts d’ficelles

PONT Olivier

Le gros Thibault est bien maladroit : le voilĂ  qui renverse une petite Parisienne, Judith, qui apportait un lourd sac de litiĂšre Ă  une amie de sa grand-mĂšre. Thibault l’aide, Judith l’abandonne chez la petite vieille, qui a une attaque ! La police arrive et embarque Thibault. Ils font un dĂ©tour par une bijouterie qu’on dĂ©valise. Le cambrioleur s’enfuit avec Thibault, et va fourguer sa marchandise chez KJ et sa bande qui sĂ©questre le hĂ©ros maladroit. Ça continue : fuite dans les Ă©gouts, puis sous les toits, passage chez le marabout.  On suit les pĂ©rĂ©grinations d’un jeune hĂ©ros gentil et un peu benĂȘt dans une sĂ©rie d’aventures. À chaque fois, Thibault tombe de Charybde en Scylla, ou de bout de ficelle en selle de cheval, cheval de Troie en trois petits chats. Le charme opĂšre grĂące Ă  un dessin mĂȘlant les immeubles parisiens aux protagonistes tous plus caricaturĂ©s les uns que les autres. Les illustrations affectionnent le mode cinĂ©matographique, plongĂ©e, contre-plongĂ©e, gros plan, trĂšs gros plan. Heureusement tout finit bien, aprĂšs de nombreuses pĂ©ripĂ©ties frĂŽlant l’absurde, qui se lisent avec dĂ©lectation ! (Br.A. et P.P.)