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D’une très brève comptine entrecoupée de « Bonne nuit » déclinés en plusieurs langues, écrite et mise en musique, sous forme de canon, par Mozart jeune, Jutta Bauer a composé un charmant petit livre. A partir du texte d’origine, très gaillard, l’illustratrice a tiré une saynète, où le boeuf de la nuit veut effrayer une petite fille intrépide. Et quoi de mieux qu’un bon « pet » pour asphyxier l’animal lancé à votre poursuite dans un cauchemar ? Les personnages ont de l’humour ; la nuit d’un bleu vert, gris ou violet a la transparence de l’aquarelle ; cependant, l’album ne prend toute sa saveur que si l’on peut le feuilleter en chantant l’air du canon en suivant la partition en dernière page.