Bird Box

MALERMAN Josh

Des « crĂ©atures » malĂ©fiques sĂšment la terreur aux États-Unis. Un seul regard vers elles et on est pris de dĂ©mence, de tendances meurtriĂšres et autodestructrices. La rĂ©gion de Detroit est dĂ©cimĂ©e. Malorie, enceinte, trouve refuge auprĂšs d’une petite communautĂ© de rescapĂ©s qui ne sortent que les yeux bandĂ©s et vivent confinĂ©s dans une maison dont portes et fenĂȘtres sont hermĂ©tiquement bouchĂ©es. Mais la malĂ©diction les rattrape. Quatre ans plus tard, seule adulte survivante, Malorie tente avec ses enfants une sortie de la derniĂšre chance. Chanteur d’un groupe rock, Josh Malerman signe son premier thriller. Son habiletĂ© ? RĂ©ussir Ă  crĂ©er jusqu’au bout – malgrĂ©, et c’est dommage, une fin un peu bĂąclĂ©e – un climat de terreur, d’hystĂ©rie collective Ă  partir de presque rien. L’ennemi est partout, nulle part, on ne le voit pas, on ne l’entend pas. On ne connaĂźt ni sa nature ni son mode d’action. Un bruit, un frĂŽlement dĂ©clenchent aussitĂŽt l’angoisse. La narration, trĂšs factuelle, rend compte de la progression inexorable du drame : la difficultĂ© de survie en huis clos, la nourriture qui s’épuise, les dissensions qui apparaissent quand arrivent de nouveaux rescapĂ©s, l’éclatement du groupe et l’abyssale solitude de l’hĂ©roĂŻne. Une histoire sous tension permanente.