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On connaissait les suricates, les makis, les okapis mais voici bien d’autres animaux au nom rigolo : kakapo de Nouvelle Zélande, ouaouaron du Canada, harfang, la chouette des neiges chère à Harry Potter. Ils se parlent, s’interrogent ou se font tourner bourrique. Les opposums sont perdus dans les pluriels, les dauphins traitent le lamentin de gros pépère ; parfois ça tourne mal quand la libellule joue les mouches du coche auprès du caméléon. Après tout, ce sont des animaux…
Les textes, courts et assonancés, jouent sur les sonorités de noms riches en voyelles ou les traits de caractère qu’on leur prête, comme dans la fable. L’image a des airs de papiers découpés et des couleurs vives pour camper les animaux dans leur cadre approprié, où un détail humoristique renforce l’anthropomorphisme du propos : les geckos « lézardent » sur des tapis… Au final, tous sont localisés sur un planisphère et répertoriés avec quelques mots précisant un trait physique, un comportement, une anecdote, leur lieu de résidence. Faudrait-il créer une catégorie « docupoésie » pour cet album malicieux et instructif ?