Au temps des crinolines. Journal de Charlotte, 1855

NOGUÈS Jean-Côme

Jour de l’an 1855. Pour la première fois Charlotte n’a pas reçu en cadeau la traditionnelle poupée mais un joli plumier en nacre et bois d’ébène. C’est l’année de ses quinze ans, elle décide de tenir son journal. Le patinage au bois de Boulogne, l’exposition universelle, les tenues de l’Impératrice, la visite de la reine Victoria, et son secret : l’émotion qu’éveille en elle son nouveau professeur de piano, jeune, beau et blond.

Ce faux journal fait découvrir le Paris du Second Empire à travers le regard d’une jeune fille de la grande bourgeoisie. Au fil des mois, Charlotte quitte peu à peu l’enfance, et s’interroge sur l’avenir : mariage d’amour ou mariage arrangé ? Malgré quelques échos sur la lointaine guerre de Crimée, son quotidien gravite autour des codes de la bonne société, l’éducation très prude où la lecture de On ne badine pas avec l’amour semble osée. La première crinoline est le symbole du passage à l’âge adulte. Pour les adolescentes actuelles, cette agréable lecture permet de faire connaissance avec les us et coutumes du dix-neuvième siècle.