À l’accord parfait, 1788 (Les Maîtres Saintiers ; 1)

ANDERSSON Lena, LE BOLLÉE

1788. Étienne et François Rochebrune marchent vers Châtellerault. Maîtres Saintiers, ils souhaitent trouver des cloches à restaurer ou de nouvelles à fabriquer. Comme leurs ancêtres, ils dessinent, sculptent et fondent. Les cloches de l’église Saint jacques se révèlent en mauvais état. Après moultes discussions avec le curé de la paroisse et le sieur du lieu, monsieur Rambaud, ils obtiennent leur accord pour réaliser de nouvelles cloches. Mais Étienne, intellectuel, et François, impulsif et baraqué, s’opposent lorsqu’ils découvrent des caractères mystérieux écrits en latin sur les cloches, semblant indiquer le lieu du tombeau de la Vierge. La découverte d’un  étrange petit carnet et le meurtre d’une jeune fille par une supposée « bête du Gévaudan » ne facilitent pas l’avancée de la construction du carillon.

Avec cette BD, Le Bollée et Fino initient une saga familiale pimentée d’un thriller. Cette série prévue en sept tomes menant jusqu’au XXe siècle  prend ses racines dans la propre famille de l’auteur ; elle passionne rapidement.  Intérêt pour un métier, enquête sur un crime, mystère religieux se conjuguent pour former une série captivante. Le dessin à la fois réaliste et classique de Fino bâtit un récit soigné et vivant. Un bon premier tome qui laisse augurer d’une suite que l’on espère lire rapidement. (A.D. et C.D.)