7 prisonniers

GABELLA Mathieu, TANDIANG Patrick

Le scénario de Gabella et les dessins de Tandiang contribuent à une BD de science-fiction de bonne qualité, malgré une fin décevante.

La lune est devenue une gigantesque prison dirigée théoriquement par l’ONU. En fait, trois clans se partagent le pouvoir dans cet univers carcéral dont on ne s’évade pas, où l’on vit dans des forêts sous serres, et où l’on pratique l’anthropophagie. Un jour, on découvre dans une grotte des êtres préhistoriques qui semblent avoir joui de pouvoirs surhumains. Le milliardaire Galouseau a un plan pour s’approprier leur pouvoir.

  Le début de ce récit est prenant, bien construit et bien dessiné : graphisme réaliste, beaux décors futuristes distillant un climat angoissant, effets de nuit réussis, tons sombres, verts glauques des forêts inquiétantes. La fin est violente: on s’entre-tue à coups de couteau, tout explose, la quête du surhumain tourne à l’infra-humain, au démoniaque, et, pour qui a survécu, à une étrange forme de connaissance.