Dans la sĂ©rie des romans graphiques-tĂ©moignages-femmes-cancer cet opus associe l’esprit punk aux sĂ©ances de chimio.
Si on peut chercher le nihilisme et la face anti-autoritaire du mouvement, on trouve des traces d’anarchisme et d’existentialisme. C’est surtout le prĂ©sence fantasmagorique de Joe Strummer qui crĂ©e le lien entre les deux concepts.
Les Ă©tapes de la maladie, les portraits des « copines de cancer », les annonces de diagnostiques sont traitĂ©s de façon assez attendues. C’est le chanteur disparu, en transmettant sa rage Ă l’auteure, qui parvient Ă impulser une Ă©nergie qui dynamise le rĂ©cit. Les dessins et les cadrages variĂ©s rĂ©ussissent Ă faire ressentir les variations d’humeur du personnage.
On trouvera quelques longueurs dans le récit, qui sont sans doute le reflet de la chronologie du réel.
(BG)
