Mimésia

MICOL Hugues

Dans un futur assez lointain, une Intelligence Artificielle dirige la galaxie et ses espèces pensantes. Son contrôle est total sur les trois pouvoirs fondamentaux (exécutif, législatif, judiciaire), mais aussi sur la culture artistique. Les œuvres d’art sont tout simplement interdites. On croise des robots policiers brutaux, des humanoïdes “augmentés”, des Agrestes qui sont la poignée d’êtres restés en dehors cette société très contrôlée, ainsi qu’un robot professeur qui se voit confié un peu par hasard une oeuvre d’art: une statuette de marbre blanc.

Les péripéties s’enchaînent pour amener cette œuvre précieuse (car interdite) dans un sanctuaire tenu par des Agrestes. Celui-ci ressemble furieusement à un Louvre de sauvegarde. C’est d’ailleurs la visite de celui-ci qui a servi de départ à l’écriture de cet ouvrage.

Le dessin est brut et la couleur vive. L’aventure est bien menée, mais la volonté évidente de faire réfléchir à une société future sous un contrôle extrême est plus proche d’un scénario de Luc Besson que d’un ouvrage bien connu de G. Orwell…

(OT)