La narratrice a un chat qui est sympa… quand il le veut bien. Tous les jours, quand elle part travailler, le chat quitte la maison par la chatiĂšre, et rentre en mĂȘme temps qu’elle le soir. Elle se demande ce qu’il fait pendant la journĂ©e, tant et si bien qu’elle se met Ă l’espionner. D’abord Ă travers la chatiĂšre, la fenĂȘtre, puis en se glissant dans les buissons… mais les chats sont malins.  Le retournement de situation final est particuliĂšrement savoureux. On dit que la curiositĂ© tue les chats, mais c’est Ă sa maĂźtresse qu’elle joue un tour… pendable. La tension monte au fil des pages, alors que l’obsession de la narratrice monte et que le nombre de chats dans les buissons augmente. Tout noir et blanc, le dessin aux traits Ă©pais, un pinceau trempĂ© dans lâencre de Chine, croque des silhouettes et des formes graphiques et Ă©purĂ©es. Mais ce graphisme talentueux  relĂšve davantage peut-ĂȘtre dâun livre dâartiste que dâun album destinĂ© aux enfants. LâoriginalitĂ© incontestable de l’ouvrage, sa malice peuvent-elles sĂ©duire un public enfantin ? (A.D.)
Trop curieux !
BOWSHER Alice
