Mascarade

CELESTIN Ray

Chicago, 1928. Dans la chaleur de l’Ă©tĂ©, les armes parlent, le sang et l’alcool coulent, sur fond de musique de jazz. Un photographe de scĂšnes de crime se passionne pour le meurtre d’un gangster dans une ruelle du quartier noir. Un dĂ©tective de l’agence Pinkerton et son assistante mĂ©tisse sont approchĂ©s par une bourgeoise fortunĂ©e dont la fille a disparu. Un ancien malfrat new-yorkais est rappelĂ© par Al Capone pour faire la lumiĂšre sur l’empoisonnement au champagne frelatĂ© dont un groupe de notables a Ă©tĂ© victime.   L’Anglais Ray Celestin est l’auteur d’une sĂ©rie romanesque sur les États-Unis entre 1910 et 1950. À chacun des quatre Ă©pisodes : une mĂ©tropole, une saison, une dĂ©cennie, une forme de jazz. Venu de la Nouvelle-OrlĂ©ans, Louis Armstrong assure la transition avec le premier volet (Carnaval, NB juillet-aoĂ»t 2015). Les nombreux personnages, dont certains inspirĂ©s de l’histoire du gangstĂ©risme, du jazz et de la boxe, et les intrigues entremĂȘlĂ©es illustrent la dangerositĂ©, le racisme et la corruption de la ville livrĂ©e aux gangs mafieux. Le style trĂšs classique peut manquer de rythme en dehors de grands morceaux de bravoure qui ont pour dĂ©cors les abattoirs, le mĂ©tro aĂ©rien et la cĂ©lĂšbre gare centrale. (T.R. et B.Bo.)