Les Aigles sous la neige (La nuit de l’empereur ; 2)

Depuis le départ de Moscou dans le plus grand désordre, Napoléon est retranché avec un groupe de fidèles dans une ferme isolée, loin du gros de ses troupes. Son sosie, l’abbé Siméoni, est fait prisonnier par un traître, le général Martincourt au service de Foucher et Talleyrand. Aidé par l’escouade qui l’accompagne, Sa Majesté réussit à desserrer l’étreinte des cosaques qui l’assiègent et reprend la direction des opérations. Il lui reste à faire délivrer son double.  Ce second tome clôt un diptyque romanesque imaginé par Ordas autour de l’épisode de la Bérézina. Le scénario touffu met en scène de nombreux personnages aux noms parfois pittoresques comme le chasseur Merdampeau ou le sous-lieutenant Saint Jules qui se perdent dans des aventures annexes et n’arrivent pas à éveiller l’empathie du lecteur. Le travail d’illustration, par contre, sait parfaitement traduire la rigueur de l’hiver russe, l’ardeur des combats, les trognes de grognards et la délicatesse de certains visages féminins. (Y.H. et E.B.)