La vie c’est la vie

Amin vit une enfance très dure à Bombay : son beau-père le bat régulièrement et sa mère le met en usine dès l’âge de cinq ans. Il fugue souvent, avec de grands rêves de vie heureuse et il ne désespère jamais. À huit ans, arraché à sa vie de petit mendiant par Soeur Séraphine, il atterrit à l’orphelinat Snehasadan, dirigé par une ONG. Enfin il apprend à lire ! Il se bat pour devenir un homme et connaît des moments de bonheur avec un père de substitution qui lui ouvre le monde. Amin Sheikh est né en 1980. Gentil et positif, il a commencé à écrire en 2010. Il le fait comme il parle, instinctivement, naïvement. Il est très souvent touchant lorsque qu’il évoque ceux qui l’ont aidé et auxquels il voue une reconnaissance sincère, quasi éternelle. Son récit, brut de décoffrage, parfois maladroit mais toujours convaincu et convaincant, est découpé en courts chapitres qui rendent la lecture particulièrement facile. Son histoire n’a rien d’original, mais son optimisme est communicatif et fait plaisir à lire.