Killer Country

Au Cap, Sheemina, une avocate métisse, veut se venger de ses ex-tortionnaires, Mace et Pylon, un duo peu sympathique, capable du meilleur comme du pire. Anciens mercenaires et trafiquants d’armes, efficaces, sans scrupules, ils se sont reconvertis dans la sécurité des personnes, profitant du climat de violence de l’Afrique du Sud actuelle. Lassés de prendre des risques, attirés par l’appât du gain, ils projettent de se lancer dans une opération immobilière juteuse. Mais un dangereux gangster, qui veut rafler la mise en utilisant les services d’un tueur à gages, va devenir, à son insu et pour son malheur, l’un des outils de la vengeance de Sheemina. Killer Country, deuxième tome d’une trilogie, se déroule à Capetown et ses environs. Mike Nicol (Le cavalier, NB juillet 1998) affectionne cette région. Situant son action dans le milieu interlope des affairistes noirs et des petits Blancs, il décrit un monde où tous les moyens sont bons pour s’enrichir, le problème étant de rester en vie. L’intrigue n’est guère convaincante, le style est décousu ; l’intérêt de ce livre réside plutôt dans les descriptions, parfois trop minutieuses, de cette grande métropole et des superbes sites que recèle la campagne environnante.