Paris, mon amour (WW2.2 ; 7)

Septième et dernier épisode de cette uchronie de la seconde guerre mondiale. Hitler assassiné, Himmler et Goering ont pris le pouvoir. Les troupes alliées avancent en Allemagne et finissent par gagner la bataille de Cologne. L’Allemagne doit tomber, si elle ne réussit pas à finaliser la bombe de désintégration. C’est alors que le sergent-chef Meunier, brave parmi les braves, est remarqué par le haut commandement et se voit confier avec quelques camarades une mission d’infiltration derrière les lignes ennemies pour se renseigner et si possible détruire la « nouvelle bombe ».

Fidèle à ses habitudes, David Chauvel déroule son scénario en entremêlant la description de la mission et son déroulement sur le terrain. Sur place, la rencontre de prisonniers évadés du camp de concentration tout proche pose à Meunier un problème de conscience : les aider à délivrer les autres ou poursuivre sa mission ? De quoi entretenir le suspense et surtout se poser des questions sur la guerre, et l’horreur dont les hommes sont capables, grâce notamment aux pensées du héros en voix off. Le dessin réaliste de Boivin est efficace, comme dans le premier volume, et va à l’essentiel. La fin est surprenante, mais pourquoi pas…