Les deux premiĂšres histoires ont paru en volumes indĂ©pendants ; Jojo perd la tĂȘte, inĂ©dite, complĂšte le prĂ©sent volume. NaguĂšre saisi d’un accĂšs de mĂ©galomanie (Jojo de la jungle, 2010) ; triste et cĂ©lĂ©brant avec sensibilitĂ© la mort de son ami (Padouk s’en va, Mars 2012), Jojo dans cet Ă©pisode perd la boule Ă nouveau : il veut voler ! Il s’empare des plumes des perroquets et le chef du village le condamne Ă s’occuper des volatiles jusqu’Ă ce que leurs ailes repoussent. La prise de conscience de Jojo est bien vue et traitĂ©e avec gaietĂ© par les illustrations fantaisistes sur fond de jungle. Le singe (?) au long nez n’est jamais Ă cours d’imagination pour prendre soin des oiseaux dĂ©plumĂ©s au bec pincĂ© et Ă l’oeil mauvais, avec un gĂ©nie inventif digne de LĂ©onard. Une belle approche de la lecture indĂ©pendante pour les dĂ©butants.
Trois histoires de Jojo de la jungle
LAVACHERY Thomas
