Piou, trĂšs maladroit, se fait traiter de bon Ă rien. LassĂ©, blessĂ©, il s’enfuit. En chemin, il ramasse des petits cailloux et une souris qu’il abrite dans sa poche pour la rĂ©chauffer. ArrivĂ© dans une ville en fĂȘte, il est allĂ©chĂ© par l’odeur des gĂąteaux. Une dame en chignon rouge l’aborde et lui propose de venir se rĂ©galer chez elle. Que cachent cet accueil et le luxe de son intĂ©rieur ?On reconnaĂźt des Ă©lĂ©ments traditionnels (la sorciĂšre ogresse, les cailloux, le plus petit qui triomphe grĂące Ă la ruse). Le courage de Piou s’avĂšre surtout d’avoir Ă©coutĂ© la souris prĂ©voyante. Un peu long, changeant de thĂšme en cours de route, le rĂ©cit sĂ©duit par l’illustration. Les personnages aux mimiques expressives Ă©voluent dans un dĂ©cor aux couleurs tendres, semĂ© de plantes improbables. La dame et son chignon rouge, la salopette rayĂ©e et la chemise jaune vif de Piou s’y dĂ©tachent d’autant mieux. Quant au rose, il domine les pages de garde et les rĂȘves de gourmandise. OubliĂ© le bon Ă rien !
Chignon rouge
DERU-RENARD Béa, AERTSSEN Kristien
