Aline, pour qu’elle revienne

À treize ans, Maura, quasiment « vendue » par sa famille à un voyou, se retrouve seule à Marseille, loin de sa Corse natale. Son exceptionnelle beauté fait tourner la tête des hommes, y compris des plus dépravés. Le hasard l’amène à contracter un riche mariage et à devenir un mannequin célèbre. Sa fille, Linda, dotée d’une même beauté, connaît une jeunesse dorée. Gâtée par la vie elle enchaîne les liaisons éphémères. Pourtant, quand son dernier amant en date trouve refuge dans les bras de sa mère, elle décide de le faire assassiner. Linda, mise en examen pour complicité de meurtre, la Justice commence à effectuer son travail. Après moult rebondissements, la vérité se fait jour, loin de la piste suivie jusque-là.

Après Avoue d’abord (NB avril 2007), Marco Koskas poursuit sa violente critique de certaines pratiques judiciaires et policières. La riche bourgeoisie, le monde de la finance, des médias, voire de la politique sont égratignés au passage et leur éventuelle collusion explicitement évoquée. En dépit d’une langue crue et d’un parti pris de dérision qui donnent de la couleur au texte, le récit s’essouffle et le lecteur aussi…