L’ensorceleuse

HAND Elizabeth

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Un jeune journaliste amĂ©ricain prend un congĂ© sabbatique pour prĂ©parer un livre sur la lĂ©gende de Tristan et Yseult. HĂ©bergĂ© par un ami musicien Ă  Londres, il fait la connaissance d’une femme aussi belle qu’étrange, peut-ĂȘtre folle, dont il tombe Ă©perdument amoureux. Par son intermĂ©diaire, il semble avoir accĂšs Ă  un monde, aussi Ă©trange et fou, oĂč l’absinthe et le whisky introduisent aux fantasmes. ParallĂšlement, en chapitres alternĂ©s, le lecteur est ramenĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle, Ă  Londres dans les milieux d’écrivains et de peintres prĂ©raphaĂ©lites, authentiques ou imaginaires, et dans un asile d’aliĂ©nĂ©s sur les landes de Cornouailles. Il en rĂ©sulte un jeu assez pĂ©dant, avec de nombreuses connotations artistiques et littĂ©raires sur fond de quartiers de Londres, autrefois et Ă  l’heure actuelle. Les descriptions peuvent ĂȘtre trĂšs belles, quoiqu’un peu nombreuses. Pour profiter de ce roman Ă  forte tendance gothique, il faut accepter de se plonger, que dire, se noyer, dans cette atmosphĂšre fantastique, souvent glauque et brumeuse.