Noëls pour un enfant perdu

BICHELBERGER Roger

À la fin du très laïc XXe siècle, les villageois de Loup-la-Côte vont soutenir Calixte qui, après la mort de sa femme, veut garder son “faux fils”, alors que les services sociaux le destinent à l’orphelinat. Dans son désespoir, il invoque la trêve de Noël et supplie le ciel par ses chants dans une église désaffectée que la solidarité de tous remet en état. La croyance et la fraternité reviennent au village, créant un événement médiatique. Puis l’enfant disparaît : jusqu’à l’Épiphanie le chantre continue les Grandes Antiennes…  Ce charmant conte de Noël, léger et ludique, suit la tradition religieuse en parallèle avec les événements. Il est amusant et sans prétention, rempli d’optimisme et de tendresse. La fraternité et l’espérance en sont les héros. L’auteur, croyant, a écrit Celle qui gardait toute chose en son coeur (NB juillet 1999) et Le déserteur (NB juin 2004).