Waluk

Waluk a atteint l’âge où un ourson peut survivre tout seul, et il a quitté sa mère. Le vieil ours Esquimo le prend sous sa protection, lui apprend à chasser et à se défendre de ses ennemis, en particulier de l’homme, le plus dangereux ; chaque case détaille avec humour un Waluk impatient, sûr de lui, vexé, ou vautré dans la neige.Un lien indéfectible se crée, fait d’admiration et de secours mutuel, le flair et la vigueur du plus jeune venant épauler l’expérience de l’âge. Esquimo est si fier de son élève, maintenant aussi puissant et doué que le grand Nanook, l’ours mythifié par les Inuits. À son exemple, ils préférent une vie libre et sauvage, dans ces beaux paysages blanc bleuté, plutôt que de fouiller les poubelles des hommes. Ces deux ours attachants et expressifs, le suspense de la délivrance mouvementée d’Esquimo piégé par les humains, portent très bien le message écologique présenté avec mesure et sans moralisme, dans de courts encadrés.