Vleck

LEMAITRE Pascal

Vleck fait le dĂ©sespoir de son pĂšre, le diable. Oui, le diable en personne, gardien de l’enfer. Jamais son fils ne pourra prendre sa succession. Un bon Ă  rien, dont les seuls plaisirs sont la lecture ou le rĂŽtissage des poulets, occupation qui le fait d’ailleurs rencontrer la belle Skieve, qui, elle, a eu l’idĂ©e de jeter des pommes de terre dans l’huile bouillante.

Diablement enlevĂ©e et dessinĂ©e d’un trait noir vigoureux , agrĂ©mentĂ©e de rouge et d’orange aux couleurs des flammes de l’enfer – ou de Halloween, comme on veut -, une histoire belge s’il en faut mais drĂŽle pour tout le monde. Le hĂ©ros a une tĂȘte de citrouille, son amoureuse des dents de vampire et l’enfer, aprĂšs la mort du diable, en deviendrait presque tentant avec son restaurant poulet frites. Une note informe que Vlek, en langage populaire de Bruxelles, signifie sans valeur et Schieve, de travers.