Un soupçon d’indigo

GAZIER Michèle

Lucie, trente ans, a hérité de son grand-père Maurice d’yeux indigo magnifiques. Elle ne l’a pas connu car il est parti diriger, juste après sa naissance, une raffinerie de sucre et de rhum sur l’île de Marie-Galante où il a « disparu ». Presque par hasard, elle va y passer deux semaines et, tout en désirant en savoir plus, comme l’héroïne de Mont-Perdu (NB août-septembre 2006), elle évite bizarrement ceux qui pourraient la renseigner. Suivent des extraits du journal que sa mère a commencé trente ans auparavant, lors du départ de Maurice, jamais pardonné. Lorsqu’il a cessé de lui écrire, elle a tout imaginé puis préféré le croire mort, malgré des indices contradictoires. Un ami de Maurice devrait révéler la vérité…  Ce récit qui se lit facilement a tendance à piétiner. Lucie et sa mère tournent et retournent sans cesse les mêmes obsessions et refusent la vérité. On apprécierait une écriture moins redondante.