Un air de violoncelle

TARIEL AdĂšle, PINHO E SILVA Aurore

Charlie adore grimper dans le grenier et regarder par la lucarne « de l’autre cĂŽtĂ© du mur ». Un jour il fouille dans la vieille malle sur laquelle il se juchait et y trouve un violoncelle. Alors Maman lui raconte la ville coupĂ©e en deux, la fuite avec l’instrument de musique et les grands-parents toujours de l’autre cĂŽtĂ©. Depuis il a appris Ă  jouer de l’instrument et un jour de 1989 un vieux monsieur, violoncelle Ă  la main, vient lui emprunter une chaise pour jouer au pied du mur.   La vie Ă  Berlin et son mur racontĂ©s aux enfants. L’histoire dĂ©bute en 1988, le texte assez court, sans pathos, nous emmĂšne visiter une famille qui a rĂ©ussi Ă  passer d’est en ouest laissant parents et souvenirs de l’autre cĂŽtĂ©. Le violoncelle et la musique permettent sans trop d’artifices d’évoquer le concert de Mstislav Rostropovitch. FidĂšle au narrateur, l’illustratrice s’inspire de dessins d’enfants pour des silhouettes maladroites, des dĂ©cors multicolores et fleuris Ă  l’intĂ©rieur ; la sĂ©rĂ©nitĂ© du foyer s’oppose au grisĂątre du poste frontiĂšre. En fin d’album six pages documentaires sur Berlin complĂštent l’information.(A.T)