Pour sauver l’espèce humaine, il fallait quitter la Terre devenue invivable et rejoindre une nouvelle planète, dans la constellation la plus proche, celle du Centaure. Un vaisseau-monde sous la forme d’un immense cylindre fut donc lancé, il y a 403 ans avec à bord 9800 personnes. Il approche de la planète Vera. Un groupe est constitué pour juger de l’habitabilité : le gouverneur Korolev, les deux jumelles aux mystérieux pouvoirs de voyance, leur géant garde du corps au coeur tendre et à l’intelligence limitée et quelques autres participants plus ou moins hostiles à la présence de ces trois personnages.
Ce premier volume d’exposition met en place un scénario sans grande originalité déjà traité de nombreuses fois, bien dans la ligne des Aldébaran, Betelgueuse et autres Antarès. Cette nouvelle série promet donc de multiples surprises d’une faune et d’une flore plus ou moins dangereuses et bien sûr d’habitants étranges dans un environnement doté de pouvoirs surprenants. Les aventures s’annoncent haletantes, dessinées par un admirateur de Moebius habile à représenter les vaisseaux et décors de l’espace, mais peinant malheureusement à rendre sympathiques de pauvres personnages aux visages souvent maltraités. Les auteurs sauront-ils le faire oublier dans les prochains tomes ?