Terminator Renaissance

En 2018, une guerre implacable oppose Skynet et ses redoutables machines de destruction à ce qui reste de l’humanité. Washington, Moscou, Pékin, Paris en ruines offrent les mêmes images de désolation. La résistance est menée à Detroit par Elena Maric, au Nigéria par Bem, tandis que sur les ondes la voix de John Connor appelle à la résistance. Androïdes au rictus cadavérique et aux yeux rouges, drones reptiliens, aéronefs sophistiqués sont contrés par des humains héroïques.

Ce comics est un préquelle, c’est-à-dire un épisode antérieur à l’action du film Terminator Renaissance (4éme titre de la série) et publié après la sortie du film (juin 2009). Il n’apporte aucun éclairage sur le film bien qu’il lui ressemble, ne proposant qu’une intrigue ressassée aux batailles futuristes incessantes, dans un maelström d’images. Le don de sa vie et les bons sentiments ne suffisent pas à engendrer la sympathie pour des héros trop schématiques. Le seul amusement est la découverte de la transcription en américain des sons de bataille : sha-boom, shlunk, fwee, ka choon, thud, sh crash, cha klang, whiiiir, krang, booom, shriiiiip, hunk, p-ching chok, whap, braaaaat, ou les onomatopées des cris de douleur, de rage, d’agonie : argh ! yearrrgh, aaaaagh et autres hungh !