Sur ma tête

JADOUL Émile

Un jour, un oisillon se pose sur la tête de Gaston. Un oiseau tout jaune, qui bientôt s’assied, puis s’endort sur son crâne. Il ne le quitte plus, que le garçon saute, coure ou dorme. Gaston, un peu inquiet de la réaction de ses copains, envisage de le cacher sous un bonnet. Mais personne ne semble le remarquer, pas même le jour de la piscine. Le garçon s’attache à lui, le baptise Gaspard. Et un jour, il comprend pourquoi l’oiseau est arrivé là…

 

Impossible de résister à la bouille ronde de Gaston: deux traits pour les yeux, un pour la bouche, un mini nez en trompette et deux taches roses pour les joues forment un ensemble d’une simplicité ingénue, et néanmoins expressive. La façon dont l’oiseau se vautre sur sa tête évoque parfois un chat. Les dessins au crayon rehaussés de quelques touches de couleur, sur fond blanc, s’accordent parfaitement avec l’esprit, tout en empathie, tendresse et naïveté, de l’histoire. La chute  pleine d’humour à la fois dénonce et retourne malicieusement à l’avantage de l’enfant une de ces phrases malheureuses proférées sans réfléchir par les adultes.