Sur les chemins de Palmyre

AZAY Lucien d'

En juillet-aoĂ»t (pĂ©riode qui correspond Ă  « thermidor ») 2008, Lucien d’Azay (À la recherche de SunsiarĂ©, NB septembre 2005) et sa femme, enceinte, se rendent en Syrie, « Ă  la dĂ©couverte d’un territoire, d’une nation » et afin de rĂ©flĂ©chir Ă  certaines valeurs. La visite de lieux cĂ©lĂšbres, citadelle d’Alep ou ruines de Palmyre, inspire Ă  l’auteur des rĂ©flexions philosophiques. Place de la femme dans la sociĂ©tĂ©, rĂ©flexion sur le Beau, sur la religion et la culture musulmanes, rĂȘverie au son du Muezzin la nuit, approche ravie d’une langue et d’une Ă©criture Ă©trangĂšres, l’arabe en l’occurrence, servent d’ouverture au rĂ©cit du pĂ©riple. Suivent quelques passages sur les minoritĂ©s ethniques, le passĂ©, la façon dont le pouvoir inflĂ©chit l’histoire, la politique du parti Baas au pouvoir. Des rĂ©fĂ©rences Ă  Diderot, Paul ValĂ©ry, Albert Camus, Conrad, Montherlant, ValĂ©ry Larbaud, Platon, Aristophane parsĂšment ce court texte qui effleure seulement les problĂšmes. Servi par un style agrĂ©able, une promenade au Proche-Orient avec un cicĂ©rone cultivĂ© et dilettante.