Souviens-toi de m’oublier

Iris, journaliste politique à Paris, a un fils adolescent, Thomas ; elle approche de la quarantaine avec une sérénité retrouvée grâce à Antoine, son compagnon depuis deux ans, jeune loup plein d’ambitions politiques. À quoi pense celui-ci lorsqu’il l’emmène à un vernissage où sont exposées les toiles de Max avec lequel elle a eu une relation passionnée qui s’est achevée trois ans plus tôt ? Lui qui crevait la faim et qui connaît maintenant le succès en peignant des singes souriants et grimaçants ? Pourquoi Max ne la reconnaît-il pas ? Dans son atelier, elle découvre que tous les tableaux les représentant, elle-même ou Thomas, ont disparu… Dans tous ses romans, Régis Descott (L’année du rat, NB juin 2011) s’intéresse à la psychiatrie et à la peinture. Celui-ci ne fait pas exception. Partant d’un triangle amoureux digne d’une bluette, d’une situation où tout bascule, il imagine une intrigue plus complexe qui tient le lecteur en haleine. Ce thriller psychologique dénonce les vilénies du monde politique et celles du monde médical. Bien écrite, bien menée, pas toujours crédible, cette histoire d’amour amère et étrange réserve quelques surprises à qui veut bien y croire…