Requiem pour un poisson.

Le personnage principal, c’est le coelacanthe. Animal mythique venu du fond des mers et des temps, il est repéré vivant pour la première fois sur la côte Est d’Afrique du Sud par Helen Arandel, jeune conservateur de musée. Autour de lui grouille désormais le monde des hommes, savants empêtrés dans leurs histoires personnelles, avides de savoir mais aussi de pouvoir, prêts à se battre, à tuer peut-être… En France, en 1997, Marie mène l’enquête sur les traces de son père, grand chercheur scientifique, mort un peu mystérieusement. Inspiré de la réalité, le récit, tenu comme un journal à entrées multiples, mêle les époques, les lieux, les personnes. Ce premier roman allie intrigue policière, connaissances scientifiques et historiques, notations psychologiques et militantisme éclairé. Cette oeuvre est pleine de rebondissements, de violence mais aussi de réussites et d’espoirs. C’est également un plaidoyer énergique pour la protection de la nature et une mondialisation intelligente. Savoir et suspense y sont bien dosés.