Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ? Job, la souffrance et nous.

THABUT Marie-Noëlle

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Marie-NoĂ«lle Thabut, qui s’est beaucoup investie dans l’initiation biblique Ă  travers confĂ©rences et ouvrages (À la dĂ©couverte du Dieu inattendu, N.B. juil. 2003), est principalement connue du grand public par ses Ă©missions sur Radio Notre-Dame. Elle nous propose cette fois un commentaire du Livre de Job. La non-homogĂ©nĂ©itĂ© du texte, tant dans la forme que dans le fond, suggĂšre qu’il est l’oeuvre d’auteurs diffĂ©rents, appartenant Ă  des Ă©poques diffĂ©rentes. Il serait le reflet de l’évolution de la pensĂ©e du peuple d’IsraĂ«l sur la souffrance. Au nom mĂȘme de sa foi, Job, accablĂ© de malheurs, lui qui n’a rien Ă  se reprocher, s’en prend violemment Ă  Dieu de punir les bons et rĂ©compenser les mĂ©chants. Dieu ne serait-Il pas juste ? Au bout d’une longue quĂȘte, Job s’interroge sur sa propre conception de la justice. Et c’est alors que Dieu lui parle. La seule voie de salut pour l’homme est de s’en remettre totalement Ă  Lui.

 

Le problĂšme de la souffrance et du mal est le mystĂšre que nous savons. Il n’empĂȘche que ce petit ouvrage, riche en lui-mĂȘme d’enseignements, incite fortement Ă  lire ou relire l’étonnant Livre de Job, par ailleurs vĂ©ritable chef-d’oeuvre littĂ©raire.