Pour l’éternité

JAMES Peter

Brighton. Red Westwood, rousse incendiaire presque trentenaire, n’a pas de chance avec les hommes. Son dernier ami, médecin avec lequel s’annonçait une relation durable, est assassiné, brûlé vif. Harcelée par son compagnon précédent, dangereux mythomane, elle vit bientôt un enfer et échappe de justesse à l’incendie « spontané » de sa voiture puis de la supérette voisine. La maison de ses parents est également détruite par le feu. Le commissaire Roy Grace mobilise son équipe pour localiser ce meurtrier psychopathe et narcissique aux multiples facettes : artificier, pompier, pyromane, escroc, magicien…  Dixième roman de Peter James (Que ta chute soit lente, NB décembre 2014) de la série Roy Grace, ce thriller commence par une scène très forte et maintient l’intérêt en nous faisant pénétrer les pensées et les projets sadiques du psychopathe. On s’identifierait davantage à la victime si elle se montrait un peu moins naïve, toujours prête à se jeter dans la gueule du loup. Les policiers, personnages récurrents, sont bien campés, avec des personnalités différentes, peut-être trop sympathiques, et l’atmosphère idyllique du commissariat manque de réalisme. Bien qu’un peu long, le récit galope grâce à de très courts chapitres qui ménagent le suspense.  (M.Bi. et M.-C.A.)