Pour le bien des enfants

AUBENQUE Alexis

Seattle. Un cĂ©lĂšbre chirurgien, sĂ©ducteur invĂ©tĂ©rĂ©, est assassinĂ©. Le coupable serait-il un des innombrables maris trompĂ©s? VoilĂ  qui promet une enquĂȘte longue et fastidieuse. Mais la mĂȘme arme sert peu aprĂšs Ă  tuer un Ă©picier qui tentait de faire la peau d’Oliver, lors d’une blague de mauvais goĂ»t qui a mal tournĂ©. Oliver, faux braqueur mais vrai dealer, originaire de Sierra Leone et adoptĂ© par une famille amĂ©ricaine, est arrĂȘtĂ©. A-t-il un lien avec le tueur? ParallĂšlement, sa soeur, Ă©levĂ©e par des parents diffĂ©rents, dĂ©couvre l’existence du jeune homme. Alexis Aubenque, accompagnĂ© de ses policiers rĂ©currents (CharitĂ© bien ordonnĂ©e, NB janvier 2012), quitte la bonne sociĂ©tĂ© pour les dealers, et s’intĂ©resse Ă  la question des origines et des prĂ©jugĂ©s, Ă  travers ses personnages pluriethniques : noirs, asiatiques, latinos et blancs. Il s’interroge sur les liens du coeur et du sang, le bien-fondĂ© de la gestation pour autrui et de l’adoption. Le mystĂšre autour des meurtres maintient la curiositĂ© en Ă©veil, mais l’agacement vient des personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s, aux pensĂ©es lourdement explicitĂ©es, du cĂŽtĂ© racoleur et des dialogues pas toujours passionnants qui s’Ă©tirent inutilement.