Playmates, 1961 (Miss octobre ; 1)

DESBERG Stephen, QUEIREIX Alain

La fille d’un richissime homme d’affaires est devenue sourde à la suite d’un traumatisme crânien, survenu lorsqu’on a vraisemblablement tenté de la violer, mais elle ne se souvient de rien. Écoeurée, aussi bien par l’injustice de son sort que par les manières policières et la désaffection de son père, elle devient voleuse de bijoux. Mais un tueur en série provoque la terreur, et laisse derrière lui des cadavres de femmes dans une mise en scène érotique. Le lieutenant Jordan et son ennemi, le lieutenant Sams, mènent l’enquête.Le dessin est d’une bonne qualité standard, la colorisation dans une bonne moyenne, mais l’ensemble est banal. Les décors sont dessinés avec soin, mais font penser à des cartes postales. Les voitures, de la calandre jusqu’au tableau de bord, sont nettement tracées, les visages, souvent dessinés en gros plan, sont réalistes. La blonde et pulpeuse héroïne, gainée de noir, évolue avec tendresse au milieu des faisceaux laser. Mais les manigances du tueur en série laissent de marbre, et cette héroïne de vol de bijoux n’a rien d’étincelant.