Pinicho oinichba

DEDIEU Thierry

Pinicho oinichba : non, ce n’est pas un langage codĂ©, ni une langue Ă©trangĂšre. Pie niche haut et oie niche bas. Mais oĂč donc nichent le hibou (oulibouniche ?), le coucou, la huppe, la poule ? La version correcte, ou lente, comme vous voudrez, de ces virelangues est donnĂ©e en premier pour chaque oiseau, histoire de rendre le jeu comprĂ©hensible et la lecture Ă  voix haute accessible Ă  tous. L’astuce est de faire ensuite un rĂ©capitulatif phonĂ©tique ! Exercice de haute voltige Ă  l’oral qui exige un peu de pratique et provoque le rire assurĂ©ment. Et d’autant plus que chacun voudra s’y mettre. Noir sur blanc ou blanc sur noir en fonction du plumage de l’oiseau, l’image apparaĂźt en silhouette et le choix des volatiles, de leur nid, de l’arbre qui les abrite fonctionne Ă  merveille sur le plan graphique. Les images, immĂ©diatement identifiables, participent au plaisir et Ă  l’intelligence du texte. AprĂšs Tas de riz tas de rats (NB mai 2015) et Un roc un pic un cap une pĂ©ninsule, Thierry Dedieu poursuit l’aventure de la collection Bon pour les bĂ©bĂ©s. On lira avec le mĂȘme plaisir des yeux et de l’oreille la comptine Une souris verte. (A.-M.R.)