Canard et ses amis sont heureux de vivre et jouer ensemble. Mais quand vient l’heure de dĂ©jeuner, l’individualisme et l’Ă©goĂŻsme reprennent le dessus. Canard n’a nulle envie de partager son repas. Une colonie de fourmis s’invite au festin et culpabilise notre gourmand. Lequel, contrit, accepte de donner un peu de sa nourriture Ă chacun, sans se priver, pour un pique-nique festif qui rĂ©unit tous les animaux de la forĂȘt.  Le style indirect du rĂ©cit n’est guĂšre incitatif pour le jeune enfant et transmet un message trop moralisateur. C’est dommage, car les dessins sont jolis, en camaĂŻeux de couleurs douces. Dans une vĂ©gĂ©tation omniprĂ©sente, les fourmis industrieuses et revendicatrices sont bien campĂ©es. Pour les plus grands, la parabole peut s’Ă©tendre Ă tous les humains qui souffrent de rejet ou de malnutrition. (M.-C.D.)
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SALINAS Veronica, ENGMAN Camilla
