Objets perdus

Coutchuplum et Oisoletto, qui habitent en ville, décident de partir voir la forêt tropicale. Ils s’équipent, s’envolent en ballon et atterrissent dans la jungle. Eblouis, ils explorent, prennent des photos, marchent longuement, s’endorment fatigués. Au réveil, toutes leurs affaires ont disparu, dérobées par les singes chapardeurs. Les amis sont catastrophés mais heureusement Azur et Lapinito, qui habitent une cabane dans la forêt, récupèrent leurs biens et mettent une affiche. Ce sera l’occasion d’une grande amitié.L’histoire simple et réconfortante de découverte et d’amitié vaut surtout par ses magnifiques illustrations de jungle. Les aquarelles traduisent avec art le foisonnement de la végétation, l’agitation animale, dans une symphonie de vert et de marron ponctuée de rouge – et ce, malgré le petit format de l’album. Dommage que la représentation des protagonistes ne soit pas à la hauteur. Si Azur et Lapinito, qui restent très « animaux », sont réussis, leurs camarades de la ville ne sont en revanche pas très gâtés : leurs visages trop anthropomorphisés sont assez repoussants. Ce détail oublié, on est transportés dans un merveilleux voyage.(M.D.)