Si le chat saute sur le pigeon ou si le chien aime courir en meute derriĂšre le chevreuil, c’est parce qu’il y a trĂšs trĂšs longtemps, tous les animaux Ă©taient sauvages. L’intervention de l’homme a peu Ă peu amenĂ© quelques changements dans leur comportement. Aujourd’hui chiens et chats vivent dans les maisons, le redoutable mangeur de glands est devenu le rond cochon rose soigneusement engraissĂ©, vache, moutons, chĂšvres sont Ă©levĂ©s pour leur lait, laine, viande et peaux, ainsi que buffles, yacks, lamas et dromadaires sur d’autres continents. Restent toutefois dans les forĂȘts du monde entier quantitĂ© d’animaux jamais domestiquĂ©s.
Ă l’appui d’un court texte en bas de page, se dĂ©ploie une superbe illustration dans une dominante d’ocre brun dĂ©clinĂ© jusqu’au dorĂ©, avec juste le trait noir et les touches de gris nĂ©cessaires. Sur double page, apparaissent de vĂ©ritables tableaux panoramiques de scĂšne de chasse, fuite du cerf devant la meute affamĂ©e ou campement touareg sous les palmiers. Cet album de grande qualitĂ©, paru aux Ătats-Unis en 1962, dĂ©gage un charme dĂ©suet, en particulier lors du dĂ©filĂ© des Ăąniers en costumes folkloriques. (A.T.)Â
