Mort aux cons

ADERHOLD Carl

Tout a commencĂ© avec la dĂ©fenestration de Zarathoustra, la petite chatte trĂšs sans-gĂȘne de la voisine, qui dĂ©clencha un bel Ă©lan de solidaritĂ© dans l’immeuble. Fort de cette constatation et en veine de bontĂ©, notre hĂ©ros de continuer avec la gente animale du quartier, et ce, en toute impunitĂ©. Et de passer sans Ă©tat d’ñme Ă  la vitesse supĂ©rieure, c’est-Ă -dire Ă©liminer ceux qui le gĂȘnent. Et envers qui a-t-on des idĂ©es de meurtre dans la vie de tous les jours ? Les cons, bien sĂ»r !  En quatre cents pages, notre narrateur va Ă©liminer cent quarante emmerdeurs. MĂȘme si c’est bien peu par rapport Ă  la population, c’est beaucoup pour le lecteur. En outre, rien n’empĂȘche notre assassin de philosopher au cours de cette entreprise d’éradication, il s’en donne Ă  coeur joie, et nous aurons droit Ă  de multiples variations sur la notion de con et autres conneries, avec quelques clĂ©s sur notre Ă©poque. Une satire du genre humain qui ne fait pas toujours mouche, en dĂ©pit d’un titre « plus racoleur tu meurs ».