Mon pote Zéphyrin

FRAPPÉ Claire, MARTINIÈRE Julien

De guerre lasse, les parents finissent par céder aux suppliques de leur fille et partent avec elle au chenil choisir un chien. Le coup de coeur est immédiat et Zéphyrin se retrouve assis sur la banquette arrière de la voiture, bien attaché avec sa ceinture de sécurité. Désormais, il partage la vie de la famille et les loisirs de sa petite maîtresse. Et personne ne semble remarquer que, pour un chien, il ressemble étrangement à un pingouin. Les premières découvertes passées, Zéphyrin commence à s’ennuyer. Pourquoi ne pas adopter un deuxième animal domestique pour lui tenir compagnie, un chat ? Un chat, vraiment ?

 On a déjà vu Le chat le plus bête du monde qui était en fait un éléphant. Là, même humour absurde et une histoire sympathique qui amuse, sans déclencher de vrais éclats de rire. Tout se joue dans l’image, irrésistible, avec un dessin raffiné, en noir et blanc comme l’animal de compagnie, et quelques aplats roses ici et là puisque l’héroïne raconte sa vie de rêve depuis que Zéphyrin est entré dans la maison.